Introduction

La qualité de l’air dans les espaces publics devient un enjeu central, en particulier après les récentes pandémies et la prise de conscience croissante des impacts de la pollution sur la santé.
Pour les gestionnaires d’espaces comme les bureaux, écoles, centres commerciaux et hôpitaux, offrir une bonne qualité de l’air est essentiel pour le confort, la santé et le bien-être des occupants.

En Belgique, la loi du 6 novembre 2022 encourage les exploitants d’espaces fermés au public à mesurer et améliorer la qualité de l’air intérieur.
Dans cet article, nous détaillerons les meilleures stratégies et technologies pour maintenir une qualité d’air optimale dans les espaces publics.

Comprendre les sources de pollution de l’air intérieur

Avant d’améliorer la qualité de l’air, il est important de connaître les sources de pollution :

  • Polluants chimiques : Proviennent de produits de nettoyage, peintures, matériaux de construction, et mobiliers. Les composés organiques volatils (COV) sont des polluants fréquents émanant de ces sources.
  • Polluants biologiques : Incluent moisissures, bactéries, et allergènes comme les acariens.
  • Particules : La poussière, les particules de fumée, et les particules fines peuvent provenir de sources extérieures ou de certaines activités (cuisine, machines).

Solutions pour améliorer la qualité de l’air intérieur

1. Ventilation adéquate

Une ventilation efficace est essentielle pour éliminer les polluants.
Les systèmes de ventilation mécanique contrôlée (VMC) assurent un renouvellement constant de l’air.

  • VMC simple flux : Extrait l’air vicié des pièces humides (cuisine, salle de bain) et permet l’entrée d’air frais dans les autres pièces via des grilles.
  • VMC double flux : Filtre et préchauffe l’air entrant, ce qui améliore l’efficacité énergétique et la qualité de l’air.

2. Filtration de l’air

Les filtres HEPA (Haute Efficacité pour les Particules Aériennes) capturent les particules fines, incluant les allergènes et micro-organismes.
Pour les espaces publics, des purificateurs d’air HEPA dans les zones à fort trafic peuvent être particulièrement utiles.

3. Contrôle de l’humidité

Une humidité entre 40% et 60% réduit la croissance des moisissures et des acariens :

  • Déshumidificateurs : Utiles dans les zones humides.
  • Humidificateurs : Aident dans les environnements trop secs.

Les systèmes HVAC modernes intègrent souvent un contrôle de l’humidité pour un environnement optimal toute l’année.

4. Matériaux à faibles émissions

Lors de l’aménagement ou de la rénovation, privilégiez les matériaux faibles en émissions de COV (peintures, vernis, adhésifs).
Les produits certifiés par des labels écologiques réduisent significativement la pollution intérieure.

5. Entretien des systèmes HVAC

L’entretien des systèmes de chauffage, ventilation, et climatisation (HVAC) est crucial pour leur bon fonctionnement.
Changer les filtres et nettoyer les conduits régulièrement assure une meilleure qualité de l’air et prolonge la durée de vie de l’équipement.

6. Utilisation de plantes dépolluantes

Certaines plantes comme le lierre, le chlorophytum, et le spathiphyllum absorbent les COV et augmentent l’humidité.
Cependant, les plantes seules ne suffisent pas pour garantir un air de bonne qualité ; elles complètent les autres mesures.

Technologies avancées pour la qualité de l’air

1. Purificateurs d’air avancés

Les modèles modernes incluent des technologies comme :

  • Stérilisation UV-C : Élimine les micro-organismes.
  • Filtres à charbon actif : Absorbent les polluants gazeux.
  • Ionisation : Élimine les particules en suspension en les chargeant et en les fixant aux surfaces ou filtres.

2. Capteurs de qualité de l’air

Ces capteurs mesurent en temps réel les niveaux de différents polluants (COV, PM2.5, PM10, CO2) et peuvent être intégrés aux systèmes HVAC pour adapter la ventilation et filtration en fonction des niveaux détectés.
Les données permettent également d’informer les gestionnaires et occupants de la qualité de l’air en temps réel.

3. Systèmes de ventilation intelligents

Ces systèmes ajustent la ventilation en fonction de l’occupation et des niveaux de polluants.
Ils augmentent la ventilation en cas de forte affluence ou la réduisent si l’air extérieur est très pollué, pour un air plus pur et des économies d’énergie.

Mesures comportementales et gestion de l’environnement

1. Pratiques de nettoyage écologiques

Utiliser des produits de nettoyage écologiques et des méthodes sans produits chimiques réduit les polluants chimiques.
Former le personnel à ces pratiques contribue à une meilleure qualité de l’air.

2. Limiter les produits générateurs de polluants

Limiter l’utilisation de produits comme les désodorisants, insecticides, et solvants dans les espaces publics réduit la pollution. Des alternatives moins polluantes peuvent être utilisées.

3. Aérer les pièces régulièrement

Aérer pendant au moins 10 à 15 minutes chaque jour permet de renouveler l’air, de réduire les concentrations de CO2, d’éliminer les polluants et de créer un environnement plus sain et confortable.
Cette simple pratique, cruciale depuis le COVID-19, réduit également le risque de transmission des maladies aéroportées.

4. Promouvoir une bonne hygiène personnelle

Encourager les occupants à maintenir une bonne hygiène personnelle (lavage des mains, éviter de toucher les surfaces communes) peut limiter la propagation des micro-organismes.
Mettre à disposition du désinfectant pour les mains et des mouchoirs en papier dans les zones communes est également recommandé.

Conclusion

Améliorer la qualité de l’air intérieur dans les espaces publics nécessite une approche multiple : technologies avancées, gestion environnementale, et pratiques responsables.
Chez Sanidéal, nous nous engageons à offrir des solutions de qualité pour garantir un environnement sain et confortable.
Contactez-nous pour en savoir plus sur nos solutions et découvrez comment nous pouvons vous aider à optimiser la qualité de l’air dans vos espaces publics.